J’ai choisi d’étudier la psychologie car je suis convaincue que derrière chaque réaction et émotion il y a une « bonne raison » à trouver. Nous avons tous une histoire personnelle et familiale, faisons tous des expériences qui nous façonnent, et je trouve passionnant de découvrir la partie immergée de l’iceberg qui apporte une compréhension différente de notre quotidien.
Par ailleurs, lors de différentes missions humanitaires, j’ai eu la chance de rencontrer des populations très variées, comme des réfugiés dans un camp en Grèce ou des personnes âgées démunies dans les bidonvilles de Bangkok. Chaque rencontre m’a frappée par le même constat : au-delà de nos parcours, de nos origines et de notre situation, nous sommes tous des êtres humains, avec une palette d’émotions similaire, mais aussi la capacité et le besoin d’être en lien.
Ces différents principes m’ont accompagnée tout au long de mon parcours professionnel, que ce soit en tant qu’éducatrice pour de jeunes enfants en garderie, auprès de parents en demande d’aide à la protection des mineurs ou comme conseillère en orientation pour adultes, et je continue à les appliquer au quotidien dans ma position de psychologue.
Les expériences relationnelles que nous faisons depuis l’enfance façonnent notre vision des autres ainsi que de nous-même et nous nous construisons des filtres, parfois inconscients, qui jouent un rôle dans nos interactions. Ainsi, nous nous sentons tous relativement en confiance et en sécurité, ou au contraire menacés ou insécures, dans nos relations ou avec nous-mêmes. Nous sommes comme une plante, qui grandit bien dans un terreau et des conditions propices, mais qui peine ou utilise beaucoup d’énergie lorsqu’elle ne reçoit pas tout ce dont elle a besoin.
Le but de la thérapie est de vous offrir un espace d’écoute accueillant et bienveillant, pour vous permettre d’explorer la situation actuelle et les émotions vécues. Le chemin parcouru ensemble vous aidera à les comprendre, trouver leur logique et leur message, puis créer des expériences correctrices. Celles-ci permettront d’éprouver plus de sécurité et de confiance envers les autres et soi-même. En somme, d’offrir à cette plante les bonnes conditions pour pouvoir grandir, se redresser, ou retrouver des couleurs vives.
Depuis le début de mon parcours de psychologue, je m'intéresse particulièrement à la relation de couple. Je crois que le couple est un lieu plein de potentiel, de connexion, d'amour, d'intimité et de reconnaissance, mais qui dit "potentiel de proximité" dit aussi "potentiel de souffrance et de blessures". Lorsque cette connexion a été perdue, que les disputes ou l'indifférence deviennent trop présentes, c'est là qu'une tierce personne peut aider à trouver un autre mode de communication et accompagner le couple pour retrouver ce lieu d'affection.
Souvent, la souffrance dans un couple vient du fait que chaque partenaire ressent un manque d'amour, de reconnaissance ou de valorisation, indépendamment des efforts que l'autre partenaire fait ou ne fait pas. Ce manque s'exprime par de la colère, de la frustration, ou un retrait de la relation. Le couple est alors pris dans une "danse" qui se répète, génère sans cesse de la souffrance, et dont il n'arrive pas à sortir.
Le but de la thérapie est de comprendre cette danse, les émotions sous-jacentes et les besoins profonds de chaque partenaire, puis de créer un espace de sécurité pour les exprimer différemment. Les nouvelles expériences vécues permettent ainsi d’apprendre à restaurer progressivement la connexion profonde qui a été perdue.
Membre des associations suivantes::
- Fédération Suisse des Psychologues (FSP)
- Association Vaudoise des Psychologues (AVP)
- Centre Suisse Romand pour l'EFT
- The International Centre for Excellence in Emotionally Focused Therapy